L’audit en Big Four : découvrez les opportunités de carrière
Les quatre géants du secteur de l’audit et du conseil, Deloitte, EY, PwC et KPMG, dominent le marché mondial sous l’appellation « Big Four ». Ces cabinets se distinguent par des expertises sectorielles pointues – comme l’audit financier chez EY[2] ou les fusions-acquisitions chez Deloitte[5] – tout en cultivant des cultures d’entreprise distinctes. Leurs équipes internationales s’appuient sur des méthodologies éprouvées et des technologies de pointe pour accompagner les organisations dans leur transformation.
Préparer un stage au sein de ces structures exige une compréhension fine de leurs spécificités opérationnelles : processus d’audit renforcés par l’IA chez certains[4], approche collaborative transverse chez d’autres. Les parcours professionnels varient significativement selon le cabinet choisi – entre spécialisation rapide sur un secteur (énergie, tech) et polyvalence stratégique.
L’audit : une expertise des Big Four
Les Big Four regroupent les quatre cabinets mondiaux majeurs de l’audit financier : PwC, Deloitte, EY et KPMG. En France, ces acteurs dominent largement le marché des commissariats aux comptes, notamment auprès des sociétés du CAC 40. Par exemple, KPMG certifie les comptes d’environ 20 000 entreprises françaises, allant des PME aux grandes entreprises cotées.
Depuis 2014, une réforme européenne impose la rotation obligatoire des commissaires aux comptes tous les dix ans. Avant cette mesure, certains cabinets entretenaient des relations très longues avec leurs clients : KPMG auditait Carrefour depuis 1968 et EY certifiait Unibail-Rodamco depuis 1975.
Histoire et chiffres clés de chaque cabinet
Deloitte est le plus ancien cabinet parmi les Big Four. Fondé en 1845 par William Welch Deloitte, il a connu une fusion majeure en 1989 entre Deloitte Haskins & Sells et Touche Ross International. Aujourd’hui présent dans plus de 150 pays, son chiffre d’affaires s’élevait à 59,3 milliards d’euros en 2022.
PricewaterhouseCoopers (PwC) est issu de la fusion en 1998 de trois cabinets historiques : Price (créé en 1849 à Londres), Cooper Brothers et Edwin Waterhouse. En 2019, PwC affichait un chiffre d’affaires de 42,4 milliards d’euros.
EY représente l’organisation mondiale issue des fusions successives entre plusieurs cabinets américains et britanniques jusqu’à la création officielle d’Ernst & Young en 1989 (aujourd’hui EY). Son chiffre d’affaires pour l’année 2022 était de 45,4 milliards d’euros.
KPMG se distingue comme un réseau mondial offrant trois types principaux de services : audit financier (Audit), fiscalité (Tax) et conseil (Advisory). C’est également le premier cabinet français dans l’audit réglementé ainsi que le deuxième pour son chiffre d’affaires global combinant audit, conseil et expertise comptable. Le chiffre annuel mondial annoncé par KPMG International s’élève à plusieurs dizaines de milliards d’euros[1][3].
Cette structuration met en lumière la place prépondérante qu’occupent ces groupes dans le secteur français tout comme leur évolution historique marquante au fil du temps.
Les équipes d’audit au sein des Big Four
Les équipes d’audit des Big Four sont particulièrement convoitées par les étudiants des grandes écoles. Ces stages sont considérés comme un véritable passeport vers l’embauche, car ils offrent un environnement compétitif où chaque opportunité de candidature doit être saisie.
Carrières et rémunérations
Les Big Four proposent des salaires intéressants, bien que légèrement inférieurs à ceux des services de transactions. Par exemple, un auditeur junior chez KPMG peut gagner environ 37 536 € par an. Les salaires varient en fonction du parcours académique, du métier et de l’emplacement géographique. Les écoles sont classées en catégories pour générer des grilles de salaires qui peuvent évoluer. Ainsi, un étudiant issu d’une école du Top 3 (HEC, ESSEC et ESCP) peut gagner entre 40 000 € et 46 000 € brut par an.
Quelles opportunités au sein des Big Four ?
Les Big Four offrent une progression de carrière rapide et des opportunités de mobilité au sein des autres divisions, telles que le conseil et les services de transactions. Cela permet aux auditeurs de diversifier leurs compétences et d’explorer différents domaines au sein de l’entreprise. Les auditeurs peuvent ainsi évoluer vers des rôles plus variés et enrichissants, ce qui constitue un avantage majeur de ces carrières.
Les Big Four : comment y entrer ?
Les étudiants et jeunes diplômés souhaitant intégrer les Big Four savent que ces cabinets sont exigeants en matière de compétences, mais tous partagent un intérêt marqué pour les nouveaux talents.
Les étapes clés du processus de recrutement
La première démarche consiste à postuler via le site carrière des cabinets, en renseignant son parcours académique, ses coordonnées et le poste visé. Pour un stage, le déroulé standard inclut généralement un entretien avec un auditeur senior suivi d’un test de personnalité.
Intégration et formation des nouveaux auditeurs
Une fois sélectionné, l’auditeur junior bénéficie d’une formation initiale de 15 jours couvrant les méthodologies et outils propres au cabinet. Cette phase permet une immersion progressive avant la prise en charge de missions client.
Déploiement sur le terrain
Après la formation, l’auditeur rejoint des équipes projet aux compositions variables, intervenant auprès d’une clientèle diversifiée. Cette mobilité favorise l’acquisition rapide d’expériences sectorielles multiples.
Formatage appliqué :
- Titres H2/H3 restructurés avec une majuscule initiale unique (exemple : « Les étapes clés… »).
- Mots-clés stratégiques mis en gras (formations initiales, clientèle diversifiée) pour renforcer la lisibilité.
- Paragraphes courts et thématiques pour fluidifier la lecture.
Jeune rédacteur de La Setmana, Joan Rovira est passionné par le monde des affaires et les nouvelles tendances du business en Catalogne et à l’international. Il décrypte pour vous l’actualité économique avec une approche dynamique et moderne, toujours en quête de nouvelles opportunités.
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