Venture capital : définition, rémunération et processus de recrutement

Les métiers du Venture Capital attirent de plus en plus d’étudiants qui souhaitent évoluer à l’intersection de la finance d’entreprise et de l’univers des startups. En effet, ce secteur offre plusieurs avantages : une exposition à une grande diversité de secteurs, des rencontres avec des entrepreneurs talentueux, et souvent une charge de travail plus confortable que dans la banque d’investissement. Ces éléments font du Venture Capital un métier particulièrement difficile d’accès, mais également très séduisant.

Pour comprendre pourquoi le Venture Capital est si attractif, il est essentiel de considérer l’opportunité qu’il offre de soutenir des entreprises innovantes en phase de démarrage. Les investisseurs en capital-risque jouent un rôle clé dans le financement des premières étapes de développement, allant de la recherche et développement à la mise sur le marché. Ce rôle implique non seulement un apport financier, mais aussi une contribution stratégique et une expertise sectorielle pour maximiser les chances de succès des startups.

Le Venture Capital, c’est quoi ?

Le Venture Capital (VC), également appelé capital-risque en français, est une méthode de financement qui permet aux jeunes entreprises de croître et de devenir rentables. Ce type d’investissement est réalisé par divers acteurs tels que des institutions financières, des business angels, ou encore des fonds d’investissement. Le rôle principal d’un VC est non seulement de financer ces petites entreprises, mais également de les conseiller et de les accompagner grâce à une expertise fine des secteurs dans lesquels elles opèrent.

Les acteurs du Venture Capital

Le domaine du Venture Capital compte de nombreux acteurs de tailles divers qui investissent à différents moments de la vie d’une entreprise, notamment lors des phases seed, early stage, et growth. En France, des acteurs notables incluent BPI France, Eurazeo, et Gaia Capital Partners. Les premiers fonds de VC sont apparus aux États-Unis, et il n’est pas surprenant de trouver aujourd’hui parmi les acteurs les plus renommés du monde des entreprises comme Sequoia Capital ou Accel Partners, principalement basées en Californie.

Les rémunérations dans le secteur du capital-investissement

Les rémunérations dans le secteur du capital-investissement varient selon le type d’activité, la séniorité et la taille des structures. Le capital-risque offre généralement des salaires légèrement inférieurs à ceux du Private Equity ou des fusions et acquisitions, mais compense cet écart par un équilibre de vie plus agréable.

Quelles sont les rémunérations en capital-risque ?

Les salaires dans le capital-risque peuvent varier sensiblement selon les pays, les écoles d’origine, ou encore les expériences préalables. Voici quelques moyennes de rémunérations :

• Analyste : salaire net + bonus : 60 000 € – 100 000 €
• Associate : salaire net + bonus : 150 000 € – 200 000 €
• Senior Associate : salaire net + bonus : 200 000 € – 250 000 €
• Principal : salaire net + bonus : 250 000 € – 400 000 €
• Partenaire : salaire net + bonus : 400 000 € – 600 000 €

Ces chiffres sont des estimations et peuvent fluctuer en fonction des conditions spécifiques du marché et de l’entreprise.

Comment intégrer le secteur du venture capital ?

Intégrer le secteur du venture capital peut être un défi, mais il existe plusieurs moyens de maximiser vos chances de réussite. Voici quelques parcours classiques à analyser pour comprendre les facteurs de succès.

Parcours académique

Un master d’une grande école de commerce du top 5, comme HEC, ESSEC, ESCP, EMLYON ou EDHEC, ou d’une grande école d’ingénieur comme Polytechnique, CentraleSupélec ou Mines Paris Tech, peut augmenter vos chances de passer les screenings. Les doubles diplômes Ingénieur-Manager, tels que X-HEC ou ESSEC-CentraleSupélec, sont également très valorisés en raison de leur aspect tech marqué. Si vous ne faites pas partie de ces écoles, vous pouvez mettre en avant vos expériences professionnelles et extrascolaires.

Expériences professionnelles

Les expériences professionnelles sont déterminantes pour intégrer le monde du venture capital. Un stage au sein d’un fonds de venture capital est fortement apprécié. D’autres domaines valorisés incluent la banque d’investissement (M&A), le conseil en stratégie, le private equity, les transaction services, et dans une moindre mesure, l’audit. Une expérience dans un grand groupe tech comme Facebook, Google ou Amazon démontre votre intérêt pour ces sujets et votre capacité à appréhender différentes structures. Un stage ou un premier emploi dans une start-up en croissance, en tant que bras droit, growth, sales ou gestion de produits, peut également être un avantage certain.

Expériences extrascolaires

Maximiser vos expériences extrascolaires peut vous aider à vous démarquer. Vous pouvez intégrer l’association d’entrepreneuriat de votre école, participer à des salons, ou même construire votre propre expérience entrepreneuriale, qu’elle soit concluante ou non. Ces expériences montrent votre engagement et votre capacité à prendre des initiatives.

Comment obtenir un stage en venture capital ?

Pour maximiser vos chances d’obtenir un stage dans le domaine du venture capital, voici quelques stratégies efficaces :

Identifier les principaux acteurs

Il est essentiel de lister les principaux acteurs du domaine qui correspondent à vos critères. En France, par exemple, des fonds comme Founders Future, 50 Partners, et ISAI sont des acteurs majeurs dans l’écosystème du venture capital[1][2][3]. Ces fonds opèrent à différents stades, allant du pré-seed à la série B, et se concentrent sur divers secteurs tels que le numérique et l’impact.

Réseauter et candidater spontanément

Contacter un maximum de professionnels du secteur et favoriser les candidatures spontanées sont des moyens excellents de démontrer votre motivation. Le réseautage est crucial dans ce domaine, car il vous permet de mieux comprendre les opportunités disponibles et de vous faire connaître des acteurs clés.

Se former et s’informer

Il est important de vous former sur les compétences techniques demandées, comme les méthodes de valorisation d’une startup. Enrichir vos connaissances à partir d’ouvrages, de podcasts, d’articles et de sites internet vous aidera à comprendre en détail le fonctionnement de l’industrie du venture capital. Cela vous permettra de mieux appréhender les défis et les opportunités du secteur.

Intégrer le monde du venture capital

Intégrer le monde élitiste du venture capital n’est pas une tâche facile, mais avec les bonnes expériences, les bonnes méthodes de candidature et une grande motivation pour le venture capital, vous aurez toutes les cartes en main pour vous faire une place dans ce domaine.

Les bonnes expériences

Pour réussir dans le venture capital, il est essentiel d’avoir des expériences pertinentes, notamment en finance ou en conseil. Ces compétences vous permettront de mieux comprendre les mécanismes du marché et de prendre des décisions éclairées. Par exemple, un poste d’associé chez Brightspark à Montréal, au Canada, est idéal pour quelqu’un ayant une expérience en finance ou en conseil et souhaitant intégrer le monde des startups[1].

Les bonnes méthodes de candidature

Les méthodes de candidature sont également cruciales. Il est important de bien se préparer, de connaître les fonds de capital-risque et leurs priorités, et de démontrer une véritable passion pour le secteur. Des stages ou des formations spécifiques, comme un stage dans un cabinet d’avocats international spécialisé en venture capital, peuvent être très bénéfiques pour acquérir une expérience pratique[5].

La motivation pour le venture capital

Enfin, une grande motivation pour le venture capital est essentielle. Cela signifie être prêt à apprendre continuellement, à suivre les tendances du marché et à être proactif dans la recherche d’opportunités d’investissement. Des professionnels comme Eve Sebag partagent leurs parcours et leurs conseils pour intégrer ce monde complexe[4].